Ogong est plutôt quelqu'un de jovial et de bon-vivant, mais il sait se montrer féroce et montre les crocs pour se défendre. Grand altruiste parmi les siens, il n'hésite pas à combattre aux premiers rangs contre les étrangers qui leur voulaient du mal en les réduisant à l'esclavagisme. Brave et courageux, il a la tête chaude, mais garde l'intelligence d'un singe malgré une colère certaine. Sa détermination est des plus grandioses, tout comme son hyperactivité. Il reste toutefois calme et zen, grâce à ses nombreux cours de méditation.


Ogong vivait paisiblement parmi les siens. Il était aimé de ses proches. Encore un enfant, il était passionné et féru d’aventures. Bercé par les récits que les dirigeants lui narraient, Ogong s’imaginait alors grand pirate au même titre que Gol D. Roger. C’est pour cela qu’il prit le Roi des Pirates comme un exemple à suivre.

Curieux et enthousiaste, le jeune Ogong se renseignait, quémandait sans cesse qu’on lui conte encore des récits d’aventures, d’expéditions. Il construit sa première barque sur laquelle il s’improvisait capitaine de son groupe d’amis.

Ogong prenaient les entraînements guerriers très à coeur. Étant donné que son ambition le poussait à devenir pirate, il s’est vite résolu à atteindre l’excellence physique et technique dans l’art de la guerre. Il se démarque alors rapidement des autres de son âge par son sérieux, sa précision et sa rigueur lors des entraînements.

Ogong se sentit rapidement prêt à braver vents et marrées. Il se prépara quelques mois, construisant lui même son navire de fortune et le jour vint où le Singe prit la mer à bras le corps pour embrasser les vents océaniques.

Il alla donc d’aventures en aventures et de mésaventures en mésaventures. Pris dans une tempête, un jour Ogong s’échoua sur une minuscule île où il resta quelques semaines le temps de faire les réparations nécessaires pour pouvoir naviguer de nouveau. C’est sur cette île déserte qu’il mangea le fruit du démon.

Malgré les nouvelles habilités qu’il découvrait, Ogong vécut avec beaucoup de peine sa malédiction qui l’empêchait désormais de nager. En effet, le singe qui se préparait depuis toujours à prendre la mer avait également préparé sa condition physique et était tombé amoureux des longues nages dans l’eau salée. Désormais tout cela n’était que lointains souvenirs.
Ogong, mélancolique, reprit la route et finit au fil du temps par accepter son destin et décidé de faire bon usage de la puissance de son fruit du démon. Le constat était sans appel, même s’il ne pouvait plus nager, autant tirer les bénéfices de ce nouvel handicap.

Ogong était donc pendant de longs mois, loin de la vie de pirate dont il avait rêvé. Il vivait plutôt une vie de bandit : embarquant clandestinement dans de nombreux navires qu’il volait avant de disparaître, travaillant comme moussaillon dans plusieurs équipages qui jamais ne l’adoptèrent complètement… Le Singe tira un bénéfice de tout cela : il élargit sa culture du Monde en multipliant les expéditions, les escales, les rencontres. Ogong connaît désormais parfaitement la géographie du Monde, il a même eu l’occasion de voir de ses propres yeux une île Céleste.

Désormais, Ogong semble s’être stabilisé et son savoir au même titre que ses prouesses physiques font de lui une figure importante non seulement au sein de son équipage mais dans le Nouveau Monde.